FCC - MONTFRIN
Mi-temps 5 Ã 0
F | - | C | - | C |
---|---|---|---|---|
Michel M | ||||
Alain Mo | ||||
Doudou | Philippe S | Thierry | ||
Michel C | Philippe G | |||
Francis | Yves | Jacques | ||
Christophe | Alain B |
Christophe 3
Yves 1
Alain 1
FCC - MONTFRIN : Commentaires d’après match ou « Tertulias  » au Menphis.
LE ’’COUP DE GUEULE’’ DU PRESIDENT
Quand il est rentré aux vestiaires, mâchoires serrées, le regard courroucé, l’air un peu hagard (bon, ça il l’a souvent) on a bien senti qu’il se passait quelque chose, mais bon… !
C’est quand il est allé direct sous la douche, encore en tenue, que des regards dubitatifs ont commencé à poindre ça et là , en tous cas pour les plus perspicaces, certains étant toujours à mille lieux de saisir la tension, limite rupture, du moment : Phiphi (g.) ne peut pas faire deux choses en même temps, parler et respirer par exemple ; quant à Alain (B.) il en était encore qu’à ses lacets de chaussures…Pourtant les signes avant-coureurs du remontage de bretelles cataclysmique du « condottiere  » castillonais ne manquaient pas.
Souvenons nous : avant le match, étonnamment, pas de « briefing  » ni de tableau noir tant prisé par certains d’entre nous ; curieux pour un enseignant de ce niveau non ? Pendant le match, pas un contrôle, pas une passe, rien, sans doute pour ne pas éveiller la sympathie légitime si prompte à éclore entre nous et qu’il aurait pu susciter par une attitude trop altruiste.
Pendant le match encore la sortie brutale de ses deux plus proches confidents, à peine les citrons (chauds) pressés, pour des raisons que je qualifierais de futiles : : un léger dérèglement gastrique plutôt courant (sans mauvais jeu de mot) un soir de Féria pour le premier, un traumatisme « Å“uf de poulesque  » à la cheville que nous baptiserons indulgemment d’entorse pré-maléolaire, impossible à diagnostiquer puisque notre éminent spécialiste idoine avait été soigneusement écarté de la « quadrilla galactique  ».
Pas de trésorier ni de guérisseur, plus de buteur ni de meneur de jeu ( bravo le coaching ), la conspiration était en marche, plus rien ne pouvait nous préserver des foudres du satrape « prisunicien  ».
Nous ne nous attarderons pas outre mesure sur un match sans grands reliefs, dans un froid !…
( Phiphi l’a évalué à moins zéro !!!) et sur un terrain en relatif bon état mais qui,curieusement, comme me l’a fait remarquer Alain B., avait était repeint couleur brique par les dernières pluies sub-sahariennes.
Mi-temps : 5 à 0 comme à l’aller mais pour nous cette fois, faisant taire les quelques intrépides, bravant le froid, venus à nouveau scander des « Président démission  ». Tout devait se dégrader en seconde mi-temps et provoquer l’ire présidentielle..
« LA BARRE AVAIT-ELLE ETAIT MISE TROP HAUTE  » ?
Avions-nous les moyens de nos ambitions ? Voilà un débat que nous aurions pu mener calmement, entre ’’gentlemen ’’.Après tout, nous n’avions encaissé que trois buts seulement !
au cours de ce que nous devrions appeler dorénavant notre 2ème mi-temps référence : 3 buts encaissés sans la moindre rébellion de notre part ni le moindre sursaut d’orgueil ! Aucune équipe ’’outre Droude’’ ne nous avait infligé un tel traitement jusque là .
Citer les buteurs dans un tel climat relève de la provocation, mais bon, aller : 3 buts attribués à Stophchri, 2 à Michel, ou peut-être 1 à Alain, je sais plus, je pleurais tellement… de honte…
Là -dessus la réaction du président au coup de sifflet final !…La cerise sur le macdo :
« y en a marre, Doudou fait la touche ! Doudou passe ! doudou dégage ! Doudou fait ceci, doudou fait cela !…OH arrêtez ! ras le bol, j’chui le président quand même merde !…avec vos conneries je sais même plus comment s’appelle Jean DENAT….enfin si,… je sais que ça commence par un L…mais c’est tout  ».
Vous comprendrez, après ça, que le climat c’est passablement alourdi malgré un demi- fà »t d’Heineken et quelques brêves de comptoir dont le sublimissime Francis a le secret : « Si tu dépasses le second t’es combien ? et si tu dépasses le dernier ? et si le peloton fait demi-tour ? alors le premier devient combien par rapport à l’ancien dernier qui a doublé le second en reculant !!! bon, c’est Francis…De toute façon la soirée fut définitivement plombée lorsque le président,’’last but not least’’, annonça à la cantonade qu’il y avait encore 45 Euros dans la caisse !!! Ce qui provoqua la fuite des tenancier avec leur propre caisse ; la peur de manquer sà »rement…
Et que dire de la dernière façétie franciscaine de la soirée qui consista à se laisser négligemment choir de sa banquette jusque sous la table n’obtenant, de la part de convives déjà passablement ’’atterrés’’, que quelques rires de convenance.
Voilà ! tout est dit. Nous laisserons nos amis montfrinois conclure : Ne retrouvant pas chez nous notre bonne humeur coutumière, l’un d’entre eux lâcha, en se levant, dans un montfrinois impeccable : « Et vous allumez pas votre joint  ».